De plus en plus pratiquée en France, la kinésithérapie constitue aujourd’hui une médecine alternative à part entière. Cette spécialité paramédicale est, en effet, utilisée pour soigner de nombreux maux. Que ce soit dans le cadre d’une kinésithérapie passive ou d’une kinésithérapie active, elle permet de guérir les blessures avec des méthodes douces. Explications.

La kinésithérapie en bref

La kinésithérapie est une alternative paramédicale faisant appel à des mouvements actifs et passifs. Elle est à la fois préventive et thérapeutique. La kinésithérapie est le plus souvent utilisée dans le cadre d’une rééducation. Assurée par un masseur-kinésithérapeute, cette alternative de soin est remboursée par la Sécurité sociale. Elle permet de soulager diverses affections respiratoires, locomotrices et neurologiques.

La kinésithérapie passive

La kinésithérapie passive comprend essentiellement des massages et des séances d’étirements musculaires. Elle vise à mobiliser les articulations par des tractions. Pour ce faire, le masseur-kinésithérapeute utilise divers procédés. Ces derniers visent surtout à rendre les muscles plus élastiques et à favoriser la mobilité des articulations. Il arrive également que la kinésithérapie passive soit utilisée pour corriger la raideur ou la déformation des articulations.

La kinésithérapie active

La kinésithérapie active est quant à elle tout l’opposé de la précédente. Elle ne fait pas nécessairement appel à l’intervention d’un masseur-kinésithérapeute. Ce dernier joue juste le rôle d’assistant durant les séances. C’est le patient qui va lui-même assurer sa guérison. Pour ce faire, il va réaliser divers exercices musculaires et manuels. En général, ces exercices seront proposés par le masseur-kinésithérapeute. Il arrive que le patient soit appelé à utiliser des appareils de gymnastique durant la rééducation. Cela varie en fonction de son état et de ses blessures. Le masseur-kinésithérapeute peut également lui proposer des séances en piscine.

Physiothérapie et kinésithérapie respiratoire

La physiothérapie est une discipline paramédicale qui vise à traiter et à prévenir les lésions au niveau du système neurologique et musculosquelettique. Elle vise à optimiser les capacités fonctionnelles du patient grâce à divers procédés. Ces derniers peuvent être de l’électrothérapie, de la thérapie manuelle ou encore des massages. La kinésithérapie respiratoire est quant à elle destinée à améliorer la respiration du patient. Elle permet de désencombrer les bronches. Pour ce faire le kinésithérapeute utilise des procédés de manipulation visant à inciter le patient à tousser. Ces techniques vont lui permettre d’expulser les sécrétions bloquant la respiration.

Kinésithérapie : les personnes cibles

La kinésithérapie s’adresse à toute personne sans restriction d’âge. Compte tenu du vieillissement de la population, elle de plus en plus sollicitée en France. Cette spécialité paramédicale permet surtout de traiter les affections de l’appareil locomoteur. Il s’agit notamment des douleurs lombaires, de la scoliose, des fractures, des rhumatismes, de l’arthrose et des maladies neurologiques. Pour ces dernières, la kinésithérapie vise surtout à traiter la paraplégie et l’hémiplégie.

Le kinésithérapeute peut également intervenir pour le traitement des maladies urologiques ou gynécologiques. Il s’agit surtout d’une rééducation post-partum et sphinctérienne, selon le cas. Les affections cardiologiques peuvent aussi se soigner avec la kinésithérapie. Bref, la kinésithérapie est un domaine polyvalent. Elle peut s’utiliser pour guérir divers maux. Cependant, il est toujours conseillé de demander l’avis d’un médecin.