L’hiver est une période propice pour le développement des maladies chez les bébés. Les troubles respiratoires sont très fréquents. Face à ce problème, le kiné est incontournable. Une prise en charge rapide garantit un bon rétablissement. Voici alors tous les points à connaître sur la kiné respiratoire.
L’utilité de la kiné respiratoire
La kiné respiratoire est une technique de rééducation permettant d’améliorer la respiration. Elle a pour but de mobiliser et d’évacuer les sécrétions bronchiques. Elle traite aussi les troubles de la statique du thrax et du rachis. Et elle permet d’entretenir l’efficacité des muscles de la ventilation. Concrètement, le kiné aide l’enfant à évacuer les sécrétions des bronches par un réflexe de toux. En effet, l’enfant n’arrive pas à désencombrer ses bronches tout seul. L’intervention du kinésithérapeute est donc indispensable. Cette solution est couramment utilisée en cas de bronchiolite et de mucoviscidose. Une prescription par le pédiatre est nécessaire avant toute consultation. En général, 5 à 7 séances sont nécessaires. Elles sont espacées de 24 à 48 heures. Et les symptômes disparaissent après 5 à 10 jours. La consultation dure en moyenne 30 minutes.
Les kinés peuvent aussi offrir de nombreux conseils concernant la santé des enfants. La plupart des mamans ont souvent des craintes par rapport à la douleur. Pourtant, il faut savoir que la manipulation ne crée aucune souffrance même si l’enfant pleure. De plus, les effets indésirables sont quasi nuls. Il faut savoir que le masseur-kinésithérapeute est une personne qualifiée. Il est diplômé d’Etat. Et cela requiert une formation de 4 ans. D’après une étude de la Drees parue en 2018, la France possèdera près de 133 000 kinés en 2040. Et le chiffre est déjà en hausse actuellement. Ainsi, il est aisé de trouver un de ces spécialistes.
Optimiser le traitement au maximum
La kiné respiratoire est recommandée pour les bébés d’au moins 3 mois. Une exposition prématurée peut nuire à sa santé car ses organes ne sont pas complètement formés. A la maison, il est possible d’optimiser le traitement grâce à quelques gestes. La première chose à faire est de bien hydrater le nourrisson. En effet, la maladie peut provoquer des vomissements. Cela entraîne une déshydratation. Ainsi, une hydratation régulière est indispensable. Entre chaque séance, il faut bien moucher le bébé avec un sérum physiologique. L’opération peut être effectuée quelques heures après la séance. Le mieux est de le moucher 3 fois par jour. Il s’agit d’une bonne pratique à adopter avant le repas.
Entre autres, il est conseillé de le coucher sur le dos. Il faut légèrement le surélevé avec un coussin pour plus de confort. Cela améliore aussi la respiration. Au quotidien, il faut éviter les endroits avec beaucoup de fumée. Le tabac est aussi à proscrire pendant toute la durée du traitement. Dans l’appartement, la chambre doit être bien aérée. Et il faut maintenir une bonne hygiène pour évite toute transmission des microbes. Il faut savoir que les bébés sont encore vulnérables entre 3 et 12 mois. Ils peuvent attraper la maladie de nouveau. Ainsi, le mieux est d’éviter les endroits publics au maximum en période d’épidémie. Il faut aussi éviter tout contact avec d’autres enfants malades.